Pilotée par la fédération, la Gestion de Suivi des Adhérents, GSA, a été initiée il y a maintenant plusieurs années. L’idée est partie du constat que nous n’avions pas toujours le temps de prendre contact avec certains de nos adhérents particulièrement ceux qui ne siègent dans aucune réunion ou qui sont éloignés de la vie syndicale. Souvent, ils finissent par démissionner, ne voyant pas la nécessité du syndicat. S’ajoutent à ces défections, les camarades qui partent à la retraite. En effet, le passage en TPS/TPAS ou retraite fait dire à beaucoup d’entre eux qu’ils n’ont plus besoin du syndicat. Ainsi, malgré un nombre important d’adhésions, nous perdons chaque année beaucoup d’adhérents.
Au départ, c’était donc pour pallier les démissions de ces retraités que nos camarades fédéraux ont bâti le GSA afin d’enrayer cette hémorragie. Puis cet outil s’est généralisé dans le but que chaque adhérent puisse être contacté au moins une fois an : le GSA devient un outil du développement.
La force du syndicat, ce sont ses adhérents qui le composent Nous devons donc inverser la courbe et nous engager dans cette démarche qui n’est pas un style mais bien une posture à adopter avec un champ d’actions que nous devons nous approprier. Ce suivi doit être un baromètre fiable pour chaque responsable syndical, quel que soit le mandat qu’il exerce. Se développer c’est syndiquer ET fidéliser. Le GSA c’est le RER appliqué à nos adhérents.
Nous allons réaffirmer cette aide fédérale en donnant les « outils » et ainsi soutenir les camarades de la structure dans cette démarche de développement. A cela doit s’ajouter un partage des bonnes pratiques dans ce domaine qui existent ici ou là ; ce sera un moyen supplémentaire de communiquer qui nous renforcera.
Nos adhérents sont avant tout des femmes et des hommes qui nous font confiance pour les aider. S’intéresser à eux, c’est déjà entrer dans la démarche de consolidation de notre force, c’est donner de l’avenir à notre syndicat.