Depuis la mise en place des Comités d’Entreprise suite à la privatisation de France Télécom, le social est soumis aux aléas des majorités de gestion.
Fidèle à ses valeurs, FOCom a continué à défendre les principes d’égalité et de solidarité pour les Activités Sociales et Culturelles et la restauration. Alors que d’autres OS veulent récupérer tout l’argent du social dans l’unique but de gagner des voix, nous défendons :
- la répartition du budget social en fonction des effectifs et non de la masse salariale comme a voulu l’imposer une OS par pur clientélisme, en opposition aux traditions syndicales et aux accords unanimement signés en 2004-2005. C’est grâce à la fermeté de FOCom qu’ont pu être signés les avenants de novembre 2017 préservant justice et équité.
- La prise en compte du quotient familial pour attribuer les prestations de façon juste et redistributive.
- la restauration collective qui contribue à une alimentation équilibrée dans un bon rapport qualité/prix et favorise le lien social. Une mutualisation nationale des coûts est rendue possible grâce à la gestion déléguée de la restauration à la direction par l’accord d’entreprise de 2005. FOCom est engagée avec détermination dans la négociation actuelle pour préserver et améliorer cette gestion mutualisée.
- la possibilité pour les ayants droit de disposer d’Activités Sociales et Culturelles selon le principe du « panier pour tous » qui assure liberté, transparence et justice.
- la gestion centralisée d’un certain nombre d’activités sociales et culturelles pour préserver leur existence et une juste répartition. Ainsi les vacances et séjours enfants, les aides pécuniaires, les associations sociales, les prestations aux seniors doivent continuer à être gérés par le CCUES.
- promeuvent des actions d’entraide telles que le don du sang, le secourisme ou l’aide aux malades…
- la préservation de prestations pour les retraités qu’abandonnent les autres OS parce qu’ils ne votent pas !
FOCom défend le social à Orange dans des conditions inédites extrêmement difficiles et aux forts enjeux. L’avenir se concentre dans les 6 mois qui nous séparent des élections CSE de la mi-novembre. Il s’agit de les gagner sans céder sur nos valeurs. Face au clientélisme et à la démagogie de la CGC, soutenue de fait par la direction d’Orange, nous valorisons nos réussites là où nous sommes en responsabilité de gestion. Elles viennent en appui de nos propositions qui n’ont d’autres buts que de préserver les intérêts matériels et moraux de nos collègues et de maintenir le social et le culturel dans les ASC. Nous devons mettre toute notre énergie dans la bataille de communication externe, en la déclinant sur chaque périmètre CSE, par la présence de nos militants de terrain connus et reconnus.